The Farm of Srečko Trbižan
Etudes secondaires
La ferme se trouve dans une région vignoble traditionnelle à l’ouest de la Slovénie, au-dessus de la vallée de Vapiva, proche de Ajdovščina. La vallée est caractérisée par l’influence du climat méditerranéen, qui provient des plaines de Padua, le voisin italien. En plus de la viticulture, les fermes dans la vallée et en périphérie, vivent de la culture fruitière et maraichère ainsi que du tourisme qui gagne du terrain. Les paysages sont l’illustration même des vignobles et de l’architecture typique du littoral slovène, constituée de pierres. En plus de l’agriculture, la ferme est engagée dans des activités multidisciplinaires et certains membres de la famille trouvent également du travail dans les villes de la vallée, dans des secteurs extérieures à l’agriculture.
Etudes secondaires
Nombre de travailleurs | Membres de la famille | travailleurs externes |
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à plein temps | 3 | 0 |
à temps partiel | 2 | 0 |
En 1949 les parents des fermiers actuels ont acheté la ferme. La tradition de la viticulture et l’art de faire du vin étaient lancés. Aujourd’hui la troisième génération continue l’histoire. Ils se concentrent sur la production de variétés de vin autochtones. Les champs de vignes sont plantés à 9 endroits, ils débutent au pied de la colline et atteignent les 400 m d’altitude au-dessus du niveau de la mer. Quatre cépages et 9 variétés de vins sont produits. Le fils, le futur successeur, est en charge du vignoble et de la viticulture. Il a une formation d’un niveau supérieur dans ce secteur. En plus de ces activités, la ferme est impliquée dans le matériel agricole ainsi que le tourisme en lien avec le vignoble et la viticulture. Par conséquent, ils coopèrent avec les communautés locales et d’autres producteurs de vin.
La ferme de Trbižan est localisée dans un hameau typique. Cette zone fait partie de Natura 2000. Dans le passé, la ferme était principalement auto-suffisante et elle était impliquée dans la culture de céréales, pommes-de-terres, tubercules et l’élevage de bétail. Le vin était principalement expédié à une coopérative de cave à vins et les fermiers ne prenaient pas en charge la vente du vin.
Il n’y avait pas assez de connaissance en viticulture, et spécifiquement en gestion des vignes et le marketing. Le revenu provenant de la vente du raisin ne suffisait pas et les membres de la famille devaient trouver des emplois dans un autre secteur que l’agriculture. L’élevage animalier et la production de céréales a été abandonné. Les fruits et légumes étaient cultivés uniquement pour un usage domestique. De plus, le paysage a changé. Les anciens champs de vigne et les pâturages avaient envahi la végétation. De nouveaux pieds ont été plantés sur d’anciennes terres arables et ils sont plus faciles à gérer. Le paysage est donc bien plus boisé qu’il y a une à deux générations. Depuis que Srečko a repris la ferme, le marché du vin a également changé. La consommation du vin de table peu qualitatif a diminuée, et la demande pour du vin de marque, de qualité, a augmenté. La consommation de vin est également plus connectée au tourisme et à la cuisine. Des coopératives locales de caves à vins ne se sont pas adaptées aux nouvelles conditions du marché et les problèmes tels que le payement du raisin devenaient de plus en plus fréquent. Dans ces conditions, de nombreux fermiers, Srečko inclus, ont décidé de faire à leur manière. Cela fut dur au début. Mais Srečko est une personne patiente. Il a appris énormément de cette expérience et de ses erreurs. Il a discuté avec des experts et d’autres fermiers. Et vu que la région est proche de l’Italie, il a suivi le développement de leur nouveau marché. Mais les changements les plus positives par rapport à la qualité du vin sont entrés en vigueur lorsque le jeune fils, avec sa formation dans le secteur, a repris la gestion de la production du vin. Désormais, Srečko affirme que rien ne peut substituer une éducation appropriée et un bon programme éducatif. Il est optimiste concernant le futur de la ferme et de la famille. Ils partagent une vision commune pour la ferme et ils sont d’accord sur la mise en place d’un plan d’action. Chaque membre de la famille a son propre rôle et responsabilité, ce qui est très important pour réussir.
· Soyez ouvert et honnête avec vous-même, avec les autres et envers ce que vous faites
· Il y a beaucoup de moyen pour acquérir la connaissance. En lisant, allant à des conférences mais le plus important est de sociabiliser et parler aux bonnes personnes. Il faut décider quelle connaissance utiliser et la tester.
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Le propriétaire de la ferme estime que la ferme évolue dans la bonne direction. Chaque année, il y a de plus en plus de consommateurs. Et la ferme a eu une bonne impulsion avec la fin de la scolarisation de son fils et sa reprise de la viticulture. Même si il est désormais diplômé, il continue son éducation. Durant sa scolarité, il a participé à des échanges entre étudiants de différents pays européens et il maintient des contacts avec certains d’entre eux. C’est ce type d’enseignement qui est le plus bénéfique pour lui. Il garde également un contact avec ses anciens professeurs et conférenciers. Les formules éducatives formelles et obligatoires en vue de l’obtention d’un paiement du PDR ne lui semblent pas très efficaces et utiles. Les mesures du PDR sont trop bureaucratiques. La famille a une vision très positive de l’environnement et de son paysage. Cela représente une part de leur identité et tradition. Ils considèrent cette relation comme une affaire d’éducation familiale. Pour eux, il est difficile d’imaginer qu’ils vont acquérir la bonne attitude via une éducation formelle. Préserver l’environnement et le paysage agricole est la réelle priorité pour les habitants locaux.
Pour le succès d’une plantation de vin, ils considèrent que la première condition est la bonne attitude envers le raisin, le vin et le consommateur. La qualité du paysage est une valeur ajoutée mais cela ne peut remplacer la bonne attitude. Il est utile d’augmenter le nombre de visiteurs dans la région et à la ferme, mais avant tout, des relations sincères entre personnes et la priorité. Il y a de nombreux fermiers dans la région qui choisissent des chemins d’évolution similaires. Ils produisent et vendent leur propre vin. S’ils veulent obtenir un meilleur prix pour leurs produits, ils doivent travailler en coopération et promouvoir la région.
Forces | Faiblesses |
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Opportunités | Des menaces |
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Compétences en communication, éducation générale, histoire locale, patience, progression, définir les bons objectifs.
- Simplification de la politique agricole
- Représentants officiels viennent sur le terrain
- Ne pas modifier les lois une fois mises en place
- Confiance dans les bonnes intentions du fermier